Patron de salon de coiffure indépendant

Devenir son propre patron de salon, c'est un objectif que nombre de coiffeurs partagent.
Mais avant de se lancer, il faut connaître les multiples rôles qui lui incombent.
Le patron d'un salon est avant tout un coiffeur, expérimenté, qui est capable de former ses employés en salon, de faire des diagnostics sur les cheveux, de conseiller les clients, de se tenir au courant des nouvelles tendances, de faire les coupes, les colorations, les permanentes...
Il doit s'occuper de la gestion des stocks des produits, il lui faudra choisir les prix, les mettre en place et savoir les vendre.
Il faut qu'il s'occupe de son personnel, le conseil, lui apprend des techniques, s'occupe des embauches, vacances, congés, motive ses troupes.
Il doit s'occuper de toutes les tâches administratives, à savoir, la comptabilité et tout le domaine administratif.

En somme, être patron de son salon, c'est être à la fois coiffeur, manager et patron...
Cela demande une grande résistance au stress, une bonne condition physique, une maîtrise parfaite des techniques. Il faut savoir être réactif, patient et faire face aux différents soucis que l'on peut rencontrer.

Comment devenir patron indépendant de salon de coiffure ?

Il est indispensable d'avoir un Brevet Professionnel ou Brevet de Maîtrise (BM), qui se prépare en deux années, une année si vous avez un BEP, Bac professionnel ou BTS. Ce diplôme s'obtient dans un CFA, un lycée professionnel ou école de coiffure.
Vous pouvez également accéder au diplôme grâce à la Validation des Acquis d'Expérience (VAE) avec un CAP et deux années d'expérience professionnelle.

Les perspectives d'évolution d'un patron de salon de coiffure

Le patron de salon pourra développer un réseau de salons, qu'il soit propriétaire ou franchisé.
Il peut aussi se diriger vers une carrière de consultant, directeur artistique, formateur...

Quel salaire pour un patron de salon ?

Il sera différent selon le statut du patron. En tant que propriétaire, son salaire dépendra de la santé financière de son ou ses salons.
En tant que salarié, il aura une part fixe, et une autre variable, toujours selon la rentabilité du salon. La fourchette est donc assez large, se situant entre 1600 et 5000 euros.